Vieux principe, nouvelles applications
Le principe de production d’énergie par le biais d’appareils de fitness est simple, et fut déjà appliqué par le passé. La difficulté résidait en fait toujours dans le stockage de cette énergie. En 2007, California Fitness, à Hong Kong, est parvenu à capter l’énergie de treize steppers, crosstrainers et vélos pour illuminer son bâtiment et recharger une batterie. Cela mit la puce à l’oreille d’autres fabricants. C’est ainsi qu’aux Etats-Unis, trois entreprises au moins travaillent sur cette technologie et une société italienne a lancé plusieurs engins de fitness générateurs d’énergie dans divers centres de fitness aux Pays-Bas.
Pourquoi n'en entend-on plus parler aujourd'hui en 2018 ???
On rappelle que pour générer du courant dans une centrale nucléaire,
on génère des réactions en chaîne avec de l'uranium
afin de faire bouillir de l'eau
afin que la vapeur d'eau fasse tourner des turbines.
Et que fait-on des déchets et de l'eau radioactifs ?
Question : est-il nécessaire que les turbines tournent le plus vite possible ?
Dans ce cas, est-il possible d'utiliser des engrenages pour simplifier la rotation des turbines sans trop d'effort ?
Une nouvelle étude américaine
Les fabricants d’appareils de fitness fourmillent d’idées créatives. C’est ainsi que le concept du vélo créateur d’énergie fut récemment étendu à celui d’un engin qui ne produit pas uniquement de l’électricité par le pédalage mais aussi en faisant travailler le haut du corps afin qu’il génère encore plus d’énergie. Ce nouveau concept permet en outre de relier plusieurs appareils entre eux pour alimenter un générateur. Le système fut notamment installé dans un centre de fitness à Portland: le Green Microgym. Il est aujourd’hui capable de produire lui-même le tiers de ses besoins en électricité par une combinaison de panneaux solaires et d’engins de fitness créateurs d’énergie.
Aux Pays-Bas également
Depuis l’été, une dizaine de centres de fitness aux Pays-Bas sont également équipés d’engins générateurs d’énergie de la gamme Technogym, une entreprise italienne. Chaque appareil produit par heure environ 120 watts et les utilisateurs peuvent suivre sur un petit écran l’évolution de l’électricité qu’ils produisent. Une fois que ledit engin a généré suffisamment d’énergie pour fonctionner par lui-même, il va renvoyer l’énergie restante vers le réseau d’électricité du club. Un centre de fitness avec trente appareils de la sorte peut produire environ 25% de ses besoins en énergie pour ses vestiaires, sa réception et son espace de musculation.
De l’électricité pour 200.000 ménages
Technogym a calculé qu’il existait dans le monde entier plus de 130.000 centres de fitness possédant ensemble plus d’1,6 million d’engins de fitness. Si tous devaient être remplacés par un appareil générateur d’énergie, le secteur du fitness pourrait fournir quelque 200.000 ménages en électricité, ou l’équivalent d’une ville de 700.000 habitants.
source : http://lifebyessent.be/fr/faire-du-sport-pour-generer-de-lelectricite/
Article de 2011 :
Les salles de gym récupèrent l'énergie des sportifs pour produire de l'électricité
On ne mesurera bientôt plus les calories dépensées mais les watts créés. Au lieu de laisser l’énergie de leurs adhérents se perdre, les salles de gym s’équipent progressivement d’appareils qui transforment les coups de pédale ou les pas de course en électricité. Aux Etats-Unis ou à Hong-Kong, quelques clubs précurseurs ont ouvert des salles alimentées en partie par l’énergie des sportifs et un brevet a été déposé aux Etats-Unis pour un vélo d’intérieur équipé de son propre convertisseur d’énergie cinétique en électricité.
«Green Microgym» a généré 36% de son électricité
Le vélo, baptisé «Green Revolution», transforme le pédalage en courant électrique de douze volts grâce à des capteurs et un générateur installé au pied de la machine. Le constructeur a calculé que si chaque vélo tournait quatre heures par jour, 300 kilowatts par mois pourraient être générés, soit l’équivalent de l’énergie nécessaire à une maison pendant six mois. L’hôtel Crowne Plaza de Copenhague s’est déjà équipé de ces vélos qui fournissent une partie de l’électricité nécessaire au bâtiment.
A Hong-Kong, le «California Fitness Club» a été un des premiers à utiliser des appareils écolos. L’éclairage de la salle est assuré par les steppers, vélos et tapis de course qui produisent, lorsqu’ils sont tous utilisés, environ 300 watts. Aux Etats-Unis, plusieurs salles vertes ont également vu le jour, notamment à Portland où une salle baptisée «Green Microgym» a généré en 2009 36% de son électricité et économisé 37.000 kilowatts heures en réduisant la consommation de ses écrans et ventilateurs.
Les sportifs motivés par l’objectif écolo
Si l’idée est bonne, dans la pratique les investissements sont long à rembourser. Les appareils équipés de générateurs coûtent cher et ne produisent pas assez d’électricité pour rentabiliser l’achat. Le «California Fitness Club» a ainsi calculé qu’il lui faudrait 82 ans pour que les appareils créent de la valeur en plus de créer de l’énergie. Sauf si les sportifs pédalent plus vite et plus longtemps: lors de tests aux Etats-Unis, les entraîneurs des salles ont constaté que l’idée de créer de l’électricité les motivaient à battre leurs propres records.