En 2010, Airbus parvient à faire voler un avion avec un carburant dérivé entièrement d’algues, un véritable petit exploit à l’époque. Il faut savoir que le transport aérien représente 2% des émissions polluantes émises par l’homme, soit 650 millions de tonnes de CO2 par an. Le défi des alternatives propres est donc colossal.
Ces micro-algues pourraient à terme remplacer les carburants fossiles
Les algues offrent des possibilités prometteuses en matière de vols neutres en émissions de CO2. Elles rejettent en effet autant de dioxines qu’elles en absorbent durant leur phase de développement. Ces algues, cultivées dans des bassins d’eau de mer, n’ont besoin que de soleil pour se développer, évitant ainsi l’utilisation d’eau douce.
100 kilos d’algues sont nécessaires afin d’extraire 22 litres d’huile d’algues qui, une fois raffinée, permettra d’obtenir 21 litres de biocarburant. Concrètement, 100 kilos d’algues absorbent 182 kilos de CO2.
Airbus explique que :
« la solution idéale est de recycler le CO2 émis par l’industrie afin d’accélérer la croissance d’algues en vue de leur transformation en biocarburant. »
L’enjeu de l’industrie aéronautique est d’avoir accès à un carburant alternatif propre et bon marché remplissant les mêmes fonctions que le kérosène. Airbus s’engage depuis plusieurs années dans la recherche en matière de carburants dérivés des plantes et de la biomasse : micro-algues, salicorne mais aussi copeaux de bois sont considérés comme l’avenir des bio-carburants.
Les alternatives propres constituent une étape essentielle à l’avenir de l’humanité, il est impératif pour les industriels de ne pas rater ce tournant décisif.
Source : http://positivr.fr/micro-algues-bio-carburant-avions-petrole/