En 1970, l'auteur de science-fiction René Barjavel a déja publié ses romans les plus connus : "Ravage" (1943) ou encore "La nuit des temps" (1968), où il déploie ses thèmes habituels sur les dangers d'une dépendance à la technoscience ou le rejet d'un monde artificialisé à l'excès.
Dans cette émission enregistrée devant des étudiants, il donne un éclairage sur la façon dont un auteur de SF peut envisager l'avenir, et la difficulté qu'il y a à s'extraire de ce que l'on connait.
Et il en profite pour pronostiquer la fin prochaine de l'ère atomique -dont abusent ses collègues écrivains de science-fiction- avec un enthousiasme qui laisse songeur 45 ans plus tard.
"C'est un moyen particulièrement barbare de se procurer de l'énergie et nous allons très rapidement enjamber cette ère là", dit-il.