Boston Dynamics est une société d'ingénierie et de robotique qui a gagné en popularité grâce à ses vidéos virales mettant en scène ses robots futuristes réalisant des prouesses impressionnantes telles que le parkour.
Une nouvelle vidéo partagée par Santiago Valdarrama, expert en IA, montre Spot, le chien robot de Boston Dynamics, en train de réaliser quelques nouveaux tours faisant appel à l'intelligence artificielle. Mais dans cette vidéo de près de deux minutes, Spot est aussi capable de répondre à des questions en langage naturel telles que "Êtes-vous debout ?" et "Quel est le niveau de votre batterie ?".
Pour ce faire, Spot utilise d'abord le ChatGPT d'Open AI pour demander des informations, puis la synthèse vocale de Google pour vocaliser la réponse.
"À la fin de chaque mission, les robots capturent une tonne de données"
"À la fin de chaque mission, les robots capturent une tonne de données. Il n'existe pas de moyen simple d'interroger toutes ces données à la demande. C'est là que ChatGPT entre en jeu", explique M. Valdaramma. "Nous lui montrons les fichiers de configuration et les résultats de la mission. Nous posons ensuite des questions en utilisant ce contexte. Si l'on ajoute à cela une interface vocale, nous disposons d'un moyen extraordinaire d'interroger nos données !"
La vidéo, qui se déroule dans le laboratoire de M. Levatas, montre également Spot en train de répondre à des questions spécifiques aux missions, telles que "Spot, combien d'inspections pour ta prochaine mission ?" ou "Décris ta dernière mission".
Spot peut transporter jusqu'à 14 kgs d'équipement, effectuer des missions, collecter des données, naviguer sur différents terrains, effectuer des inspections thermiques, détecter des radiations, etc.
"99 % des data scientist cherchent encore à savoir comment diviser leurs ensembles de données tabulaires"
Les capacités des robots, associées à l'intelligence artificielle, ont suscité chez certains les craintes apocalyptiques habituelles concernant l'intelligence artificielle et les robots. M. Valdarrama s'est rendu sur Twitter pour dissiper ces inquiétudes. "90 % des commentaires concernaient des gens qui parlaient de la fin de la civilisation. Pendant ce temps, 99 % des data scientist cherchent encore à savoir comment diviser leurs ensembles de données tabulaires", a déclaré Valdaramma.