Des chercheurs découvrent la fontaine de jouvence chez la souris grâce à des cellules souches génétiquement modifiées

Cette découverte offre des perspectives intéressantes pour des applications humaines potentielles, avec la possibilité d’allonger la durée de vie et d’améliorer la qualité de vie.

Dans le domaine en constante évolution de la science et de la médecine, les découvertes révolutionnaires ont le pouvoir de remodeler notre compréhension de la vie et d’ouvrir de nouvelles possibilités d’amélioration de la santé humaine. L’une de ces découvertes, réalisée récemment par des chercheurs taïwanais, a attiré l’attention de la communauté scientifique et suscité l’espoir d’un avenir meilleur.

Les découvertes de cette nature sont cruciales car elles ouvrent la voie à des avancées susceptibles de transformer les soins de santé, en nous fournissant les outils nécessaires pour lutter contre les maladies liées à l’âge et percer les secrets de la longévité.

L’équipe de chercheurs de l’université médicale de Taipei, à Taïwan, a concentré son attention sur un gène spécifique qui, une fois modifié, a eu des effets stupéfiants sur la longévité et la santé des souris. Grâce à la modification génétique, l’équipe a rajeuni les cellules des souris, retardant ainsi efficacement la détérioration de leur mémoire et de leur cœur liée à l’âge.

Pour mettre les choses en perspective, l’étude a révélé que des souris âgées de deux mois étaient à peu près équivalentes à des humains de 18 ans. Cela signifie que l’altération génétique a non seulement prolongé la durée de vie des souris, mais qu’elle leur a également permis de rester jeunes et dynamiques plus longtemps.

Le chercheur Che-Kun James Shen, de l’université médicale de Taipei, a fait part de son étonnement face à ces résultats : « C’est une grande surprise. Jusqu’à présent, nous n’avons constaté aucun effet secondaire négatif. » Il s’agit là d’un aspect crucial de la découverte, car il suggère que la modification génétique est sans danger et qu’elle pourrait être utilisée chez l’homme sans conséquences néfastes.

La régénération de la jeunesse et son impact sur les études sur le cancer

Afin d’explorer plus avant les implications de leurs découvertes, les chercheurs de l’Academia Sinica ont mené une expérience consistant à injecter à des souris non modifiées le sang de souris génétiquement modifiées. Les résultats ont été remarquables. Les souris ayant reçu la protéine modifiée ont vécu en moyenne cinq mois de plus, soit une augmentation d’environ 20 %, par rapport à leurs homologues non modifiées.

Non seulement ces souris vivaient plus longtemps, mais elles jouissaient également d’une meilleure santé générale. Leurs performances physiques et mentales ont commencé à décliner plus tard que celles des souris non modifiées. Cela suggère qu’une modification génétique prolonge la durée de vie et améliore la qualité de vie pendant cette période.

Il est intéressant de noter que tous les humains sont déjà porteurs du gène en question, connu sous le nom de KLF1, qui régule la production de nouveaux globules rouges. Cette révélation ajoute une couche de possibilités passionnantes à la recherche, car cette modification génétique pourrait être appliquée à l’homme avec une relative facilité.

En outre, les souris qui ont reçu le gène KLF1 muté par le biais d’une seule greffe de cellules de moelle osseuse ont montré des capacités anticancéreuses nettement plus élevées. Elles ont présenté une croissance tumorale réduite et une incidence plus faible de cancers spontanés que les souris non modifiées. Cette remarquable résistance au cancer ne dépendait ni de l’âge, ni du sexe, ni du bagage génétique.

Bien que ces résultats soient encore en attente d’un examen par les pairs, ils offrent un formidable espoir pour les progrès médicaux futurs. La possibilité d’allonger la durée de vie humaine et d’améliorer les résultats des traitements contre le cancer est incroyablement prometteuse.

Source : https://www.anguillesousroche.com/sante/des-chercheurs-decouvrent-la-fontaine-de-jouvence-chez-la-souris-grace-a-des-cellules-souches-genetiquement-modifiees/