Entre isolation et économies, ne sacrifiez pas la qualité de l'air dans votre chez-vous. Découvrez comment aérer en hiver peut être la solution idéale pour votre confort et votre portefeuille !
Dehors, il faut un froid de canard et vous extirper de votre couette bien chaude vous demande un effort surhumain. Mettre le nez dehors pour aller travailler est un supplice et ceux qui travaillent dans leur salon mesurent leur chance à ce moment précis ! Et quand il fait froid, nous nous calfeutrons, renforçant l’isolation de nos fenêtres, installant des rideaux occultants thermiques ou des isolants en tous genres. Notre but : ne pas laisser passer le moindre courant d’air ! En nous isolant du froid, nous réalisons certes des économies, mais il ne faut pas non plus que votre salon devienne une étuve dans laquelle prolifère microbes et bactéries ! Non, même en hiver, il faut quand même AÉRER et on vous explique pourquoi. Décryptage.
Pourquoi aérer son logement en hiver est-il économique ?
Aussi étrange que cela puisse paraître, l’aération du logement au quotidien permet de faire des économies d’énergie, et ce, même lorsque les températures sont négatives. Pourtant, quand les températures passent sous zéro degré, nous serions tentés de les laisser fermées, nos fenêtres ! Toutes nos activités quotidiennes ont un impact sur le taux d’humidité présent dans notre logement, on l’appelle aussi taux hygrométrique. Lorsque nous cuisinons, que nous prenons une douche et même que nous respirons, nous produisons de la vapeur d’eau, donc de l’humidité. Cette humidité force sur le chauffage, qui doit chauffer de l’air trop humide. Et la seule manière d’éliminer cette humidité ambiante, c’est bien entendu d’ouvrir les fenêtres pour « changer d’air ».
Quelles sont les bonnes conduites à tenir ?
Nous n’allons pas vous expliquer comment ouvrir une fenêtre, mais plutôt vous donner quelques conseils pour profiter du meilleur moment de la journée pour aérer. L’idée étant d’ouvrir la fenêtre dans sa totalité, donc battants ouverts et non juste basculants pour les fenêtres qui en sont équipées ! Pour une aération maximale et profitable à votre facture, il faut en conséquence aérer de 10 à 15 min par jour sur les plages horaires suivantes :
- de 8 h à 11 h le matin ;
- de 14 h à 18 h l’après-midi ;
- après 22 h le soir.
Pourquoi ces plages horaires ? Eh bien, tout simplement parce que ce sont celles qui sont les moins chargées en air pollué ! Les personnes travaillent, sont à l’école ou vaquent à leurs occupations, et c’est sur ces plages horaires que l’air extérieur est le plus sain.
Le taux d’humidité, un élément à vérifier !
Un taux d’humidité élevé peut conduire à des problèmes tels que la condensation, la formation de moisissures et des dommages potentiels à la structure de la maison. De plus, un taux d’humidité trop élevé peut être néfaste pour la santé et provoquer des maladies respiratoires, des douleurs articulaires et des problèmes de circulation. L’idéal pour le taux d’humidité dans une maison se situe généralement de 40 à 70 %. En deçà de 40 %, l’air peut excessivement devenir sec, entraînant des sensations d’irritations et de sécheresse.
Au-delà de 70 %, un taux élevé d’humidité peut favoriser la croissance de moisissures, entraînant des problèmes respiratoires et d’autres complications de santé. Pour réguler l’humidité, vous pouvez investir dans un déshumidificateur d’air ou ouvrir vos fenêtres chaque jour de l’année, même quand il fait – 12 °C dehors ! Et vous, vous aérez votre logement chaque jour, même en hiver ?