Quelle est donc cette boîte, capable de récolter de l’eau même dans l’air le plus sec du désert, et ce sans avoir besoin d’électricité
?
Tout ce dont ce dispositif a besoin, c’est de la lumière du Soleil. Le secret de cette boîte, créée par des équipes du MIT et de l’Université de Californie à Berkeley (États-Unis), réside dans les matériaux utilisés – un type spécial connu sous le nom de structure métallique-organique (MOF).
Il s’agit d’une sorte de poudre composée de petits cristaux qui piègent les molécules d’eau quand la température baisse. Quand cette dernière augmente à nouveau, l’eau est libérée et repasse dans l’air. En pratique, la boîte capture de l’eau la nuit et lorsque vient le jour, l’eau vient se condenser sur les côtés de la boîte.
Dans l’état actuel des choses, cette dernière ne permet pas d’avoir plus de quelques gorgées par jour. C’est du moins ce que montrent des premiers essais effectués dans le désert d’Arizona aux États-Unis. Des améliorations sont d’ores et déjà en cours.
Vidéo ci-dessous :
La société privée Nur Energie, basée à Londres, veut construire une centrale solaire géante dans le Sud tunisien. Le projet, qui attend le feu vert des autorités tunisiennes, alimentera le marché local, mais aussi Malte et l'Italie. Un projet similaire, Desertec, avait été abandonné en 2014 en raison des coûts des câbles sous-marins et des menaces terroristes dans la région.
Le projet TuNur de 4,5 GW doit desservir en électricité Malte et l'Italie et même à terme le sud de la France. Ce projet de centrale solaire, estimé à 5 milliards de dollars, serait établi sur le site de Réjim Maâtoug dans le sud-ouest de la Tunisie. Sa technologie génère de la vapeur qui entraîne les turbines. Une technologie dont les coûts ont baissé ces dernières années. Selon Daniel Rich, chef de l'exploitation de TuNur, les coûts de production devraient tourner autour de 0,10 dollars le Kwh, un prix très compétitif.
Un consortium de sociétés d’énergie a demandé l’autorisation de construire une centrale solaire géante en bordure du Sahara. La centrale serait reliée à l’Europe via des câbles sous-marins, et pourrait alimenter plus de 5 millions de foyers.
Le consortium TuNur espère profiter du vaste potentiel qu’offre le désert du Sahara pour apporter de l’énergie propre en Europe. Sa demande auprès du ministère tunisien à l’Énergie porte sur une centrale dans le sud-ouest du pays, qui pourrait générer 4,5 GW d’électricité.
Le polyter est un hydrorétenteur constitué de petits granulés qui a le pouvoir de quasiment remplacer l’eau !
Cette folle invention a vu le jour grâce à Philippe Ouaki Di Giorno, horticulteur français installé dans le Gers, qui fait depuis des miracles à travers le monde ! Économie d’eau et rendements accrus
L’Australien Geoff Lawton est l’un des plus grands experts mondiaux en permaculture. Il a formé à cette méthode plus de 15 000 étudiants. Son dernier projet s’intitule Greening the Desert (faire verdir le désert) et c’est tout un programme. Il veut montrer que l’on peut créer de l’abondance partout, même dans un lieu aussi aride que le désert de Jordanie.
Avec son équipe, il a créé une forêt vivrière dans laquelle on trouve des arbres fruitiers, de la végétation, des vignes, des légumes, etc. Il n’utilise que des méthodes naturelles pour récupérer et recycler l’eau, pour fertiliser les sols et créer un écosystème riche en biodiversité et productif.
Comment endiguer la désertification, accentuée par le réchauffement climatique ?
En Afrique, la solution passe par la Grande Muraille verte, une bande végétale que l'on plante en bordure du Sahara, à travers tout le continent.